A l'instar des k7 audio, nos bonnes vieilles cassettes vidéo et bobines 8 mm / Super 8 (sonores ou non) peuvent elles aussi prétendre à un
transfert numérique en bonne et due forme pour qui veut pouvoir profiter de leur contenu sur les lecteurs et supports de stockage actuels...
1.
On a beau ne pas regretter leurs rembobinages laborieux et leur qualité d'enregistrement parfois discutable, durant près de 30 ans, les
supports cassettes (VHS, Video 8, Mini DV...) et 8 mm / Super 8 ont permis à nombre d'entre nous d'enregistrer des heures et des heures de
programmes ou de films personnels en vidéo ; lesquels tendent aujourd'hui à dormir profondément au fond de nos placards. Une bien triste destinée pour ces souvenirs que l'on n'a
pas tant cherché à momifier sous un manteau de poussière qu'à immortaliser précieusement, lors de leur déroulement sous l’œil de la
caméra.
Mais n'y voyons pas pour autant une fatalité. Loin d'être condamnés, nos enregistrements
amateurs peuvent en effet migrer sans problème vers d'autres supports dans l'air du temps: DVD, Blu-ray, disque dur, tablette tactile... tout
est permis !
2.
Dans la théorie, pour ce qui est des cassettes, le mode opératoire est peu ou prou le même que pour un transfert audio : une fois les connexions
établies entre lecteur et ordinateur (par l'intermédiaire ici d'un périphérique d'acquisition), on lance d'un côté la lecture du contenu à
numériser, et de l'autre l'enregistrement numérique, via un logiciel de capture / montage. Sauf qu'en pratique, c'est un peu plus technique
que cela ; d'autres paramètres et contraintes entrant en ligne de compte.
A commencer par la nature du signal vidéo : PAL,
SECAM ou NTSC ? Le choix du standard va déterminer la présence ou l'absence de
couleurs lors du transfert d'une cassette. En France, le SECAM a longtemps prévalu. Il y a donc de fortes chances pour que ce soit l'option à privilégier dans la majorité des cas,
devant le PAL. La norme NTSC ayant quant à elle essentiellement été adoptée au Japon et en Amérique du Nord.
Exemple de signal vidéo discordant entre la cassette et le périphérique de numérisation: la vidéo apparaît en noir et blanc
En basculant sur le bon standard (PAL, SECAM ou NTSC), les couleurs deviennent visibles
Ce détail réglé, va se poser une autre question : quels codecs et formats utiliser ? Difficile d'y apporter une réponse "universelle" tant les variables à prendre en compte sont nombreuses ; à commencer par le type d'utilisation souhaité (lecteur DVD, tablette...). Mais de toute évidence, il convient de garder à l'esprit que patience est mère de sûreté et qu'il est en cela préférable de ne pas chercher à obtenir en une seule et unique étape un fichier vidéo prêt à l'emploi.
En effet, appliquer une compression "à la volée" (c'est à dire en parallèle du processus de capture) n'est pas une solution à préconiser, l'encodage se faisant en une passe pour un rendu final non optimal. Ce procédé nécessitant en outre des ressources système importantes, il n'est pas rare qu'un désynchronisation progressive de l'image et du son survienne pendant l'opération.
Ainsi est-il préférable de tout d'abord générer des fichiers vidéo "bruts" et d'ensuite procéder à un encodage adapté au support de destination.
3.
Le processus de numérisation des films 8 mm et Super 8
est, pour sa part, un brin plus technique encore. D'une part parce que les projecteurs, en plus de devenir (très) rares et
(très) chers, ne sont, par définition, pas faits pour être raccordés à quelque écran que ce soit (et sont donc dépourvus de connectique vidéo), et d'autre part en raison de
la cadence d'images voulue par le standard (18 i/s dans la grande majorité des cas) ; lequel n'est plus vraiment raccord avec les normes actuelles (24 ou 25 i/s),
générant ainsi - et pour d'autres raisons encore - cet effet de saccades et de scintillement (flickering), bien connu de tous ceux qui, un jour, ont tenté de "numériser"
d'anciennes bobines en filmant directement l'écran de projection. Une technique qui a par ailleurs pour inconvénients de "délaver" les images et de faire apparaître un vignettage sur
les bords et un point chaud au centre de l'image.
Moyennant quelques ajustements d'ordre électronique sur le projecteur (modification de la vitesse de projection, changement de lampe...), il existe heureusement d'autres méthodes permettant de réaliser des transferts de grande qualité. Parmi lesquelles celle ayant retenu mon attention : la technique dite de "l'objectif dans l'objectif" consistant à capturer les images au moyen d'une caméra équipée d'un objectif macro et directement placée en sortie de projecteur...
4.
Pour la partie cassettes, c'est au moyen de lecteurs de
dernière génération (magnétoscope S-VHS avec système de correction TBC, Caméscope Digital8 rétrocompatible Video8 et Hi-8...) et d'un convertisseur analogique-numérique réputé (Canopus ADVC 300) que je m'attelle quotidiennement au transfert numérique des cassettes vidéo. Ce qui certes
nécessite en complément un véloce et généreux disque dur pour capturer, au format DV, des fichiers non compressés pesant la bagatelle de 13 Go par heure de
vidéo, mais... aussi lourds soient-ils, ceux-ci se prêtent alors aisément à du montage et à une conversion optimisée au format souhaité.
La numérisation des 8 mm et Super 8 est quant à elle assurée par l'action conjointe d'un projecteur sonore et d'une caméra capturant au format RAW vidéo ; l'ensemble autorisant donc tout autant le transfert HD des films muets que des bobines disposant d'une piste son.
5.
A ce sujet, concernant le support cassette, l'on se doit de garder les pieds sur terre : de la même manière qu'un transfert audio ne peut donner à une k7 ou un vinyle la pureté d'un CD, une cassette vidéo, du fait de ses
spécificités techniques (faible résolution, signal et couleurs instables...), n'atteindra jamais des sommets en termes de qualité visuelle, une fois
numérisée.
Toutefois, par des opérations de traitement, il reste possible d'obtenir un rendu plus propre que sur la vidéo d'origine, en procédant, par exemple, à une atténuation du bruit d'image (plus communément appelé "neige" ou "parasites"), à un recadrage, ou encore à la retouche des couleurs et du contraste...
Bien plus qualitatifs de base lorsqu'ils sont bien conservés, les films 8 mm et Super 8, en se rapprochant davantage techniquement de la photographie, offrent pour leur part bien plus de "liberté" de traitement : stabilisation, nettoyage, amélioration de la fluidité...
Exemple 1
(VHS)
Pour cet exemple, le traitement numérique, relativement léger, a tout d'abord été utile, au moyen d'un très léger zoom, à recadrer l'image pour en affiner les contours. De même, l'éclairage et les couleurs ont été ravivés
tandis qu'un nettoyage des parasites a pour finir été appliqué avec précaution, pour altérer le moins de détails possibles.
Exemple 2
(VHS)
Ce second comparatif met davantage en évidence les problèmes que l'on peut rencontrer lors de la numérisation de vidéocassettes dont la bande a souffert. L'application d'un traitement en post-production offre ici un gain de qualité non négligeable par rapport au signal
vidéo "brut".
Exemple 3
(Video8)
Il s'agit ici d'un cas très particulier : celui d'une vidéo laissant apparaître au départ une dérive chromatique
importante et des flashs lumineux. Pour parvenir à éliminer ces derniers, un traitement image par image (en vue de supprimer
celles touchées) a dû être appliqué.
Exemple 4
(Super 8)
Issu d'une bande Super 8 sonore, cet extrait comparatif rend compte de la qualité tout à fait correcte qu'il est de base possible d'obtenir d'un film bien
conservé ; le traitement PREMIUM venant ici principalement atténuer les mouvements de caméra parasites ainsi que quelques poussières, et compenser le manque de fluidité inhérent à la vitesse de projection du
Super 8.
Exemple 5
(Super 8)
Dans le cas présent, le film dans sa version d'origine (STANDARD) souffre d'un manque flagrant de stabilité, pouvant notamment s'expliquer par des perforations en mauvais état, gênant de fait le bon défilement du film. Défaut qu'un traitement numérique a permis de corriger en post-traitement.
6.
A l'heure où nos instants mémorables s'écrivent désormais en HD et sur cartes mémoires, je me tiens tout autant à votre disposition pour immortaliser de la plus belle des manières vos vidéos numériques (films de vacances, de mariage...), en procédant à des opérations de montages dynamiques avec effets et musique ; le tout gravé sur un disque DVD ou Blu-ray entièrement personnalisable (menu, jaquette, étiquette).
Un cadeau original lorsque le manque d'inspiration se fait par exemple sentir à l'approche des fêtes et
anniversaires. N'hésitez pas à me contacter pour tout projet !
Exemple d'un DVD personnalisé (montage vidéo, menu animé, jaquette et étiquette imprimées).
Avec l'aimable autorisation de Monsieur Robert T.
DURÉE DE L'ENREGISTREMENT |
SANS TRAITEMENT D'IMAGE* |
AVEC TRAITEMENT D'IMAGE* |
30 minutes |
5,00 € |
15,00 € |
45 minutes |
5,50 € |
15,50 € |
60 minutes |
6,00 € |
16,00 € |
90 minutes |
7,00 € |
17,00 € |
120 minutes |
8,00 € |
18,00 € |
180 minutes |
9,00 € |
19,00 € |
240 minutes |
10,00 € |
20,00 € |
Enregistrements LP |
+1€/h supplémentaire |
SUPPORT |
GRAVURE |
GRAVURE |
DVD |
2,50 €/disque 2h de vidéo en moyenne |
7,00 €/disque 2h de vidéo en moyenne |
Traitement avancé |
Devis |
Montage |
Devis |
TYPE DE BOBINE |
SANS TRAITEMENT D'IMAGE* | AVEC TRAITEMENT D'IMAGE* |
7,5 cm (ou jusqu'à 4 min. de film) |
3,00 € / min. |
+50% |
10 cm (ou jusqu'à 8 min. de film) |
2,80 € / min. |
|
12,5 cm (ou jusqu'à 16 min. de film) |
2,50 € / min. |
|
15 cm (ou jusqu'à 24 min. de film) |
2,00 € / min. |
|
17,5 cm (ou jusqu'à 32 min. de film) |
1,80 € / min. |
|
21 cm (ou jusqu'à 48 min. de film) |
1,50 € / min. |
|
25 cm (ou jusqu'à 64 min. de film) |
1,00 € / min. |
SUPPORT |
GRAVURE |
GRAVURE |
DVD (SD) |
2,50 €/disque 2h de vidéo en moyenne |
7,00 €/disque 2h de vidéo en moyenne |
Blu-ray (HD) |
5,00 €/disque 3h de vidéo en moyenne |
10,00 €/disque 3h de vidéo en moyenne |
- - - LES PLUS - - -
*NUMÉRISATION: Une numérisation STANDARD n'apporte aucun traitement d'image tandis qu'un transfert PREMIUM comprend, dans les limites permises par la qualité de l'enregistrement et l'état de préservation de chaque film, un ajustement des couleurs, du contraste, un nettoyage de l'image (...) et une amélioration de la stabilité (8 mm et Super 8 uniquement). Le forfait est à choisir librement film par film, sur la base d'échantillons comparatifs fournis préalablement.
**GRAVURE: Une gravure PREMIUM comprend, en plus du boîtier, la conception d'un menu interactif, d'une jaquette et d'une étiquette imprimée. A noter que l'exportation des vidéos pouvant notamment se faire sur disque dur ou sous forme de fichiers téléchargeables, la gravure n'est en aucun obligatoire. Le coût seul de la numérisation s'applique alors. Vous pouvez également fournir vos propres disques pour profiter d'une gravure STANDARD gratuite et d'une gravure PREMIUM à prix réduit.
***TRAITEMENT: Le traitement avancé consiste à
réparer certains passages abîmés (voir exemple vidéo 3), tandis qu'un montage peut participer à donner un caractère unique et qualitatif à vos souvenirs les plus mémorables (films de
mariage...).