Davantage encore que la vidéo, la photographie est le moyen que nous privilégions généralement pour
capturer en image les faits marquants de nos vies. Autant de prises de vue mémorables qui, parfois, peuvent nécessiter des
transferts et retouches numériques pour (re)gagner couleurs et éclat.
1.
Retrouver quelques clichés mal en point au fond d'un tiroir, cela nous est tous arrivé. Ce qui
est déjà fort dommage en soi et l'est davantage encore lorsqu'il s'agit de photos anciennes et / ou à forte valeur sentimentale dont les
négatifs ont depuis longtemps mis les voiles. Pour autant, il ne s'agirait pas d'organiser les funérailles trop vite ! Car oui, la chirurgie esthétique peut aussi faire des miracles en
photographie.
Simplement utilisera-t-on dans le cas présent une tablette
graphique en lieu et place du traditionnel bistouri. En outre, plutôt que d'opérer le cliché original, c'est sur une copie numérique haute
résolution de celui-ci qu'il va falloir agir, au moyen d'un logiciel de traitement d'image, en vue d'effacer, entres autres,
les plis disgracieux... mais de la manière la plus naturelle possible.
2.
A partir de là, par où commencer ? Par un nettoyage préliminaire à l'huile de coude. Eh oui ! On n'y
pense pas toujours mais faire la chasse aux poussières et traces superficielles sur la ou les photos à traiter s'avère des plus judicieux
dans un premier temps, pour ne pas avoir ensuite à les traquer une à une numériquement. D'autant qu'il y a déjà largement de quoi s'occuper par la suite, même avec un cliché peu abîmé en
apparence :
3.
Autre cas de figure autres difficultés, les photographies endommagées comportant des zones à
reconstruire.
Dans cette catégorie rentrent notamment les clichés déchirés, délavés, mal imprimés ou encore amputés d'une partie de leur contenu et nécessitant donc que l'on recolle ou recrée, dans la mesure du possible, les éléments manquants. Un véritable travail de recherche et de composition dont la difficulté varie selon les cas.
Exemple 1
Dégâts superficiels
Détail d'une photographie aux bords superficiellement "élimés" par le poids des années. La zone touchée
étant restreinte et dans la continuité d'éléments peu complexes à reproduire, le travail de reconstitution ne pose pas de difficultés
particulières dans ce présent cas de figure.
Exemple 2
Dégâts intermédiaires
Taches, pliures et déchirures sont autant d'éléments visibles sur ce document de 58x46 cm. Une taille
ayant nécessité une numérisation en plusieurs parties, pour ensuite les rassembler numériquement et finalement procéder au nettoyage et à la réparation
de l'ensemble, centimètre par centimètre.
Exemple 3
Dégâts profonds
De base, le cliché semble avoir souffert d'un mauvais tirage. Anomalie à laquelle sont venus s'ajouter
avec le temps divers "symptômes" de vieillissement. Le plus notable étant une perte irrégulière de contraste sur l'ensemble du
cliché, rendant le travail de restauration / reconstruction davantage compliqué dans le cas présent.
4.
Comme tendent à le montrer les exemples précédents, la restauration photographique peut très vite relever du travail d'investigation, pour ce qui est de savoir comment et par quoi combler des espaces manquants ou abîmés. Et elle s'en approche plus encore lorsque
parfois se pose la question de la mise en couleur d'un cliché sépia ou noir et blanc.
Appréciée dans certains cas pour donner un côté plus vivant et actuel à une ancienne photographie, la colorisation pousse effectivement à s'interroger sur les teintes à donner à tel ou tel élément (vêtements, décor...). Ce qui parfois se devine dans des nuances de noir et de gris (notamment pour les couleurs de cheveux), mais nécessite le plus souvent de lancer des recherches (pour par exemple définir la couleur d'un uniforme) ou de s'en remettre au hasard.
Pour cette raison, tous les détails (année, contexte...) qu'il est possible de recueillir à la remise du cliché sont toujours les bienvenus !
5.
Du fait de leur très honorable résistance aux affres du temps, on ne les a pas encore évoqués. Mais les diapositives et négatifs photos peuvent tout autant prétendre à un transfert numérique, pour deux principales raisons qui ne vous auront sans doute pas échappé : leur petit format
et leur spécificité technique, ne permettant pas de les contempler à l’œil nu et encore moins de les partager facilement avec tout notre entourage.
Une double contrainte qu'il est aujourd'hui possible de palier au moyen de scanners très haute résolution, à même de préserver (et parfois même révéler) tous les détails du cliché d'origine sur nos écrans de télé, ordinateurs (...) et autorisant par ailleurs des tirages très grand format.
Exemple d'une diapositive scannée à une résolution de 5 000 ppp, avec tirage au format standard 15x20.
Le détail visible en haut à droite témoigne de la finesse de la numérisation et de la possibilité d'opter pour de plus grands formats à
l'impression.
6.
Parce qu'il ne s'agirait surtout pas de les oublier, les clichés numériques peuvent bien sûr également faire l'objet de retouches, que ce soit pour procéder à des ajustements (cadrage, contraste, exposition...) ou à des opérations de photomontage.
Exemple 1
Retouche
Exemple simple d'un cliché pris en situation de contre-jour. Le travail de retouche consiste ici à
compenser le déficit d'exposition dont souffre le sujet principal. De même, des éléments "parasites"
ont été masqués.
Exemple 2
Montage
Sur la base de seulement deux clichés, le photomontage offre déjà nombre de
possibilités...
Dégâts superficiels (rares griffures, taches et plis légers) |
15,00 € l'unité |
Dégâts intermédiaires (marques d'usure notables) |
25,00 € l'unité |
Dégâts profonds (zones fortement endommagées) |
Sur devis |
Jusqu'à 10 unités |
0,65 € / cliché |
Jusqu'à 50 unités |
0,55 € / cliché |
Jusqu'à 100 unités |
0,45 € / cliché |
Au-delà de 100 unités |
0,40 € / cliché |
Tirage photo |
Sur devis |
*Format 24x36 uniquement / Résolution de 5 000 ppp, avec dépoussiérage automatique
Retouches (recadrage, couleurs, exposition...) |
12,00 € l'unité |
Colorisation |
Sur devis |
Trucage / Montage |
Sur devis |